Les critères du filtre Google Penguin
La provenance des Top Level Domain (TLD) est un critère non négligeable en référencement et particulièrement depuis l’instauration de Google Penguin. Ce n’est pas un paramètre qui peut faciliter le positionnement dans les premiers résultats de recherche, en revanche, il est susceptible de limiter la visibilité d’un site, lorsque le moteur observe des incohérences majeures.
Il faut distinguer les gTLD, qui sont les Top Level Domain internationaux comme les .com et .net, des ccTLD, des extensions de pays (exemple : .fr .ru .it etc…)
Obtenir des backlinks de nombreux gTLD ne présente pas un risque significatif, puisque les sites ne sont pas apparentés à des nations spécifiques. Cependant, acquérir subitement des liens ccTLD de pays étrangers paraît fortement suspect aux yeux de Google, notamment lorsque les liens sont obtenus dans un laps de temps très court. Aujourd’hui, avoir une majorité de liens provenant de ccTLD étrangers à la langue du site (particulièrement les .ru et .in, des pays propices au spam) peut être un signal négatif par exemple pour un site français. Le moteur de recherche juge ce développement de notoriété comme artificiel et peut donc le sanctionner en déclassant certaines pages dans les résultats de recherche, pire en pénalisant plus fortement le site et en le plaçant dans la Sandbox.
Certaines actions peuvent être mises en oeuvre afin de limiter les risques, comme espacer dans le temps l’acquisition de liens sur des ccTLD étrangers, ou appuyer cette notoriété grandissante par la création de contenus sur ces sites (guest blogging etc…)
De nombreux propriétaires de sites se font avoir en achetant des milliers de liens pour tenter de développer leur popularité et tromper les algorithmes des moteurs. Ce sont ces personnes qui peuvent mettre en danger le travail de plusieurs années avec ce type de démarche. Par le passé, certains référenceurs avaient trouvé une méthode pour augmenter artificiellement leur popularité aux yeux de Google, sans prendre de risques.
Il s’agissait de poser des liens sur des sites portant l’extension .edu, généralement des plateformes présentant une forte autorité et qui étaient donc des sources de liens parfaites dans une stratégie de netlinking. Ce type de technique peut désormais s’avérer néfaste, particulièrement pour les site jeunes, qui n’ont pas la capacité à obtenir « naturellement » des recommandations de sites à l’extension .edu.