Les liens Sitewide

Les critères du filtre Google Penguin

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Les liens sitewide sont des liens situés sur de nombreuses pages d’un site X, dirigeant vers un site Y. Généralement, ces liens présentent tous la même ancre. Il s’agit notamment des backlinks se trouvant dans le pied de page (footer), dans les sidebar (colonne de gauche ou de droite sur un site ou un blog) mais également ceux que l’on retrouve dans les menus (header). Ces derniers liens sont dans ce cas là des liens internes et ne présentent pas de risques pour le référencement à long terme du site, puisqu’ils sont utiles pour l’ergonomie et l’expérience offerte aux internautes.

Footers, sidebars, headers…

Les liens site wide externes, notamment présent comme nous l’avons dit dans les footer et les sidebar, peuvent avoir un impact négatif pour le site vers lesquels ils pointent. Cela peut être par exemple le cas lorsque leurs ancres sont sur-optimisées. Il y a aussi fréquemment un effet contre-productif sur le référencement quand un site dispose de trop nombreux liens sitewide provenant d’un site très éloigné de sa thématique. Google voit en effet d’un très mauvais œil les plateformes qui accumulent ce type de liens qui n’ont finalement qu’un intérêt modeste pour les internautes, quand ils ne sont pas présents sur des menus. Attention, les liens sitewide ne sont pas totalement déconseillés, mais il est important de veiller à ne pas en avoir un pourcentage important sur l’ensemble total de ses liens (recherche d’un profil de liens naturel).

Un ratio de liens sitewide ?

Pour avoir une idée du ratio, on peut se rendre dans l’outil gratuit Google Webmaster Tools. Il suffit de se diriger dans la rubrique « Trafic de recherches » et dans la sous-rubrique « Liens vers votre site » pour voir quelles sont les plateformes qui donnent le plus de la visibilité à son sites par des backlinks. Celles qui en ont des centaines voire des milliers sont forcément des liens sitewide.

Il ne sert à rien de croire que c’est l’accumulation des liens par ce type de pratique qui peut permettre de grimper dans les résultats de recherche, puisque comme l’a déjà expliqué Matt Cutts de la cellule Webspam de Google, c’est le nombre de sites référents qui détermine en grande partie les performances SEO d’un site, et non le nombre de liens qu’on obtient venant d’un seul et même site internet.